Libre-R et associés : Stéphanie - Plaisir de lire

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Lewis Carroll : Alice au pays des merveilles

Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll   3,5/5 (20-11-2012)


Conseillé à partir de 10 ans, Alice aux pays des merveilles est disponible dans presque toutes les éditions, y compris à 1,50 euros chez Pocket. Pourquoi résister !

 

 


L’histoire (éditeur) :


Par un jour d'été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d'Oxford, poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes d'un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train d'improviser Alice au pays des merveilles. Assise au bord de la rivière, Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N'hésitant pas à le suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Et voici le chat de Cheshire à l'étrange sourire, la terrible Reine de cœur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse Tortue et le Valet-Poisson...Un siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique, est resté le nôtre.


Mon avis :


J’ai reçu ce livre dans le cadre du swap Disney. Nephthys a fait le très bon choix de m’offrir Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Livre que je considère comme un classique de la littérature jeunesse et que je n’avais pourtant jamais lu. La faute est réparée, merci Nephthys !


Lewis Carroll m’a fait passer un très bon moment. Son roman se lit vite et bien. J’appréhendais de me lancer dans un roman datant quand même de 1865 ! En réalité, il se lit avec une incroyable facilité. Il est court (moins de 200 pages, selon l’édition), fragmenté en  12 petits chapitres et bourré d’action et de dialogues. En fait ça part dans tous les sens, c’est du grand n’importe quoi, mais tout le monde sait à quoi s’attendre en lisant les aventures d’Alice, non ?

 

Son histoire est pleine d’absurde (qui ne l’est pas tant que ça parfois), de bizarre, d’animaux (entre tortue, sourie, lapin, dodo, pigeon, chenille… c’est un véritable bestiaire) et pourtant on se projette avec facilité dans ce pays. Dans l’ensemble on retrouve bien le dessin animé de Walt Disney, qui s’était inspiré du roman. Il y a dans l’écrit quelques différences, des éléments inconnus,  et surtout beaucoup d’humour. Il n’est pas simple de traduire les nombreux jeux de mots de Lewis Carroll dont le roman en est bourré, mais les notes en fin de roman (Editions Folio Junior, traduction de Jacques Papy) en donnent un très bon aperçu.

 

Alice est une jeune fille pleine de vie, d’audace, impertinente, curieuse, intensément insouciante et qui ne manque pourtant pas d’éducation. Un soupçon agaçante, c’est une enfant tout simplement. Son monde imaginaire  est plein de surprises. Même si l’histoire n’a pas vraiment d’intrigue, on se plait à suivre son avancée dans ce monde loufoque.

Bref, je le conseille à tous, y compris aux enfants.


 

« _ Minet-du-Comté-de-Chester, commença-t-elle assez timidement, car elle ne savait pas trop si ce nom lui plairait.

Le chat s’étant contenté de sourire plus largement.

Alice pensa : « allons, jusqu’ici il est satisfait », et elle continue :

_ Voudriez-vous me dire, s’il vous plait, par où je dois m’en aller d’ici ?

_ Cela dépend beaucoup de l’endroit où tu veux aller.

_ Peut-importe l’endroit…

_ En ce cas, peu importe la route que tu prendras.

_ …Pourvu que j’arrive quelques part, ajouta Alice en guise d’explication.

_ Oh, tu ne manqueras pas d’arriver quelque part, si tu marches assez longtemps. » Chapitre 6 Poivre et cochon

 

« _ Pourquoi le corbeau ressemble à un bureau ?

« Parfait, nous allons nous amuser ! pensa Alice. Je suis contente qu’ils aient commencé à poser des devinettes… »

_ Je crois que je peux deviner cela, ajouta-t-elle à haute voix.

_ Veux-tu dire que tu penses pouvoir trouver la réponse ? demanda le Lièvre de Mars.

_ Exactement.
_ En ce cas, tu devrais dire ce que tu penses.

_ Mais c’est ce que je fais, répondit Alice vivement. Du moins…du Moins… je pense ce que je dis…et c’est la même chose, n’est-ce pas ?

_ Mais pas du tout ! s’exclama le Chapelier. C’est comme si tu disais que : « Je vois ce que je mange », c’est la même chose que : « Je mange ce que je vois ! »

_ C’est comme si tu disais, reprit le Lièvre de Mars, que : « J’aime ce que j’ai », c’est la même chose que « J’ai ce que j’aime ! »

_ C’est comme si tu disais, ajouta le Loir (qui s’emblait-il parlait en dormant), que : « Je respire quand je dors », c’est la même chose que : « je dors quand je respire ! »

_ C’est la même chose pour toi, dis le Chapelier au loir. »  Chapitre 7 Un thé extravagant

 

     

 

Lecture partagée avec Stellabloggeuse. Merci à Arcaalea pour l'organisation de cette lecture commune.

 



20/11/2012
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